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Des ombres frémissantes s’allongent

Sur les eaux claires de la rivière,

Des feuilles mortes tournoient,

Belles, élégantes, légères.

 

Et il y a cette odeur si forte, si étrange,

Qui monte de la terre fraîche, saisie par le froid,

Et dans le ciel transparent comme du verre

C’est à peine si l’on entend le cri des grues.

 

Et il reste encore du temps

Avant que le train m’emporte,

Avant que les roseaux pâlissent,

Avant que l’eau devienne sombre.

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