Et voilà que l’été a pris fin
Par l’éclat d’une comète dans les cieux.
Et tout dans les champs et les bois
Montre que l’automne est proche.
Toute cette rosée dans la brume,
Et l’herbe collée au sol,
Et les bouleaux blafards
Dans un brouillard violet.
Au seuil de cet adieu
Peurs et doutes se font légers.
Sans regrets et sans ennui
Je laisserai le courant me prendre.
Ma chanson est finie,
L’abeille ne bourdonne plus dans les fleurs,
Et ma barque, sans bruit,
A quitté le rivage.