Le Tibre gronde, mécontent.
Au bord de l’eau, dans le sable, des enfants jouent…
J’ai dans l’âme la clameur d’époques révolues
Et sur mes sandales une poussière séculaire.
Cette éternité, je la vois, elle est là.
Je suis fatigué de ces spectacles, rassasié de ce pain.
Il y a longtemps que Rome est tombée. Et moi,
Toujours en vie, je regarde ce ciel et c’est une joie.