Une maison abandonnée. Des portes béantes.
Rendus à l’état sauvage, les volets grincent tristement.
Les bêtes craintives n’ont pas peur de cette maison,
Même si quelqu’un en a fait le tour il y a peu.
Les souris culottées vaquent à leurs affaires,
Des oiseaux de hasard jacassent, insouciants.
Le toit a glissé, il ne vaut plus rien,
Et les fenêtres brillent, orbites vides.
Lieu désert, silencieux, solitaire.
Seul un héron qui passe, là-haut.
Rossignol, qu’est-ce que tu racontes, à quoi bon chanter,
Qui va se réjouir de t’entendre?